Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Cashback
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Le blog des citoyens éclairés!

Photo de Chris87

Chris87

Description :

EDITO MARS 2017

A un mois d'une élection cruciale pour nos concitoyens le blog se plie de nouveau en 4 pour vous proposer ces analyses, ces tendances et un decryptage artisanal des programmes :-)

Bonne lecture


*** Chris***

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (21)

  • Mobile
  • Fans 100
  • Fin du monde
  • Spotlight
  • Com' Addict
  • Visit 1000

» Suite

Son profil

Profil de Chris87
Chris8730 ans
Rouvroy (62)
France

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 28/03/2003 à 11:08
  • Mise à jour : 28/03/2018 à 12:57
  • 32 873 visites
  • 17 visites ce mois
  • 658 articles
  • 1 269 commentaires
  • 275 amis
  • 284 favoris
  • 291 kiffs

Tags

  • Actualité/Divers
  • analyse et decryptage
  • Anti front national
  • bayrou
  • chronique
  • citations
  • decryptage
  • francois hollande
  • hollande
  • Ligue 1
  • melenchon
  • nicolas sarkozy
  • politique
  • presidentielle 2012
  • presidentielle 2017
  • rigueur
  • Sarkozy
  • sarkozy
  • Tendance
  • tendance/actu

» Suite

Ses archives (658)

  • 15 ANS DE BLOG!
  • Présidentielle 2017/ Le vote des grandes villes
  • Tendance/ Actu :  1er tour des élections présidentielles
  • AUX URNES CITOYENS

» Suite

Ses fans (316)

  • raswar
  • vincent1066
  • grandvoilier1230
  • dominique1257
  • mameuf
  • Goudia
  • alexdjagba
  • augustoxavier
  • ALFAPLATINO
  • IDRYSS-MANAGEMENT

» Suite

Sources (284)

  • ILoveYou29
  • ParadisInanime
  • lilou325
  • meuf-fier-detre-du-14
  • Univers-Farmer
  • MelancolieDeLaVie
  • UniversSirkis
  • xii-ix-lxi
  • UneAme
  • UnAmourAddict

» Suite

Liens Skyrock Publicité

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Retour au blog de Chris87

Pourquoi je ne voterais pas aux élections Européennes? Par Jérémy GALET

Pourquoi je ne voterais pas aux élections Européennes? Par Jérémy GALET
« Je serais un abstentionniste à la fin du mois de mai ». Ce type de révélation ne fait plus surprise dans un contexte de crise où l'espoir d'un avenir meilleur n'est plus à investir dans les représentants qui siègent au parlement européen.
Et pourtant, ce type de révélation fait peur car il fait le nid des extrémistes et on ne peut que craindre l'arrivée de l'extrême droite dans l'hémicycle de Strasbourg et de Bruxelles incarnée par des parties néo-nazie comme l'Aube Dorée en Grèce ou nationaliste comme le front national en France.
Soit ! Mais la peur comme moteur ne doit pas négliger l'exercice de la raison humaine et la soumission à l'épreuve des faits : l'arrivée de partis politiques situés à l'extrême droite de l'échiquier politique est certes regrettable mais, à l'état actuel, ils ne feront qu'occuper des sièges au sein d'un parlement européen sans grand pouvoir décisionnaire à l'inverse de la commission. En outre, la citadelle institutionnelle de l'union semble impénétrable et imperturbable de l'intérieur compte tenu de la force et de la résistance des traités européens.
 
Bien évidemment, voter le 25 mai sera prophétisé comme paroles évangéliques afin de faire barrage aux extrémistes et de refuser une guerre fratricide entre les peuples européens.
 Ce simulacre de la pensée moralisatrice qui ne s'appuie, non pas sur l'intelligence des hommes, mais sur leur action par mauvaise conscience ne fait que figure de conte pour endormir les potentiels récalcitrants, affaiblir la portée heuristique de la pensée des eurosceptiques de gauche et trouve même, par là, ses prouesses afin de continuer la poursuite des intérêts du capital sous vernis démocratique. 
Avant de sombrer dans ce sinistre décor de la bonne parole aux intérêts implicites bien préservés, posons-nous alors ces véritables questions : Qui tire les ficelles de l'Europe ? Pourquoi l'austérité n'est que la seule politique économique possible dans un contexte de crise au sens large ?  Pourquoi la souveraineté du peuple ne trouve pas d'écho dans les organes représentatifs de l'Union ? A y  réfléchir de plus près, la démystification des prêches de l'oppresseur est à notre portée. Sans s'y méprendre, et au risque de ne répondre qu'aux deux dernières questions que par écho à la première, l'Europe est sous l'égide des marchés et plus particulièrement des marchés financiers ainsi que de leur principal sbire incarné par un état-nation : l'Allemagne. L'argumentation de cette assertion est forcément à étayer (I) mais la seule critique ne saurait faire l'économie d'une réflexion sur les voies de sortie de l'Europe marchéïste et austéritaire (II).
 
I-                    Pourquoi les marchés et l'Allemagne gouvernent l'Union européenne ?
 
 Si l'Europe est une construction régionale de la mondialisation néolibérale, elle le doit en bonne partie aux cauchemars de l'hyperinflation allemande en 1923 qui déclenchent encore, outre-Rhin, des suées nocturnes et diurnes et qui rendent les allemands irritables à la moindre idée de relance monétaire par la  banque centrale européenne. En effet, le récent projet OMT[1] (Outright monetary transactions) mené par la BCE pour sauver l'euro et affaiblir l'asphyxie budgétaire des états a été vivement combattu par les partisans des deux principaux partis politiques allemands (le SPD et le CDU).  Pour ces derniers, le come back de la planche à billet pour rembourser les créances des investisseurs qui ont placé leur argent dans des titres publiques (obligations d'états) et rendre, par conséquent, les taux d'intérêt sur le marché secondaire moins prohibitif, est profondément proscrit car ce type de man½uvre est générateur d'inflation.  Ce refus de la politique monétaire expansionniste par les allemands, par crainte de faire réveiller leurs vieux démons, implique nécessairement l'imposition aux peuples européens d'une politique budgétaire austéritaire et la tenue d'une politique monétaire orthodoxe assurée par une banque centrale indépendante qui poursuit son objectif de stabilité des prix. Cette politique économique, répondant à des aspirations de gestion des états en bon père de famille, prive ces derniers de toute politique économique expansionniste à l'efficacité d'autant plus redoutable que les capacités de production des entreprises ne sont pas pleinement employées et que les structures institutionnelles ne favorisent pas la hausse des prix.
Bien que l'on puisse comprendre cette peur bleue allemande de l'inflation compte tenu de leur héritage historique, cette politique est pourtant peu soutenable à l'échelle d'un continent dans la mesure où la demande des agents économiques en souffre terriblement. Et pourtant, l'Europe s'est construite initialement et par étape dans le respect des conditions allemandes pour y assurer leur entrée : la banque centrale doit être indépendante et motivée par le respect de la stabilité des prix, les états doivent gérer leurs finances publiques de telle sorte que le poids des déficits publics ne dépassent pas les 3% du PIB et que la dette publique soit inférieure a 60% du PIB (PSC 1997).
Nos voisins allemands n'engageront tout projet d'intégration renforcée avec ses partenaires que si ces derniers respectent les conditions précédemment évoquées. Malgré le contexte de crise économique et les difficultés sociales qui s'ensuivent, l'Allemagne rappelle sans cesse à la BCE de tenir ses engagements et de ne pas céder à la tentation du rachat des titres publics des états en difficulté pour diminuer la charge de leurs dettes, afin de ne pas déclencher tout soupçon de hausse des prix synonyme pour eux de dépréciation de la monnaie et des actifs.
De même, chaque état doit impérativement diminuer ses dépenses publiques et accroitre ses impôts pour retrouver des finances saines permettant de respecter les règles du PSC et ne pas affoler les marchés financiers. Peu importe si le prix à payer est une saignée du peuple et un effritement de ses conquêtes sociales acquises de longue date. Tout état ne respectant pas ses règles formelles inscrites dans les traités peut subir, d'une part, des sanctions financières provenant de la commission européenne qui ne manquera pas de le rappeler au respect de ses devoirs et d'autre part – plus directement- il peut subir les foudres spéculatives des agents présents sur les marchés financiers qui ne supportent pas les dérives de la finance publique synonyme de bail-out.
Ainsi, dans ces conditions, il n'est pas étonnant d'entendre sans cesse que le « one best way » est de diminuer les salaires des travailleurs, de réduire le traitement des fonctionnaires, de couper les dépenses au sein du système publique assurantielle et assistancielle ainsi que d'augmenter les prélèvements obligatoires directs et indirects (hausse de la TVA, hausse des impôts sur le revenu...).  Même s'il en résulte une hausse du taux de chômage, une augmentation de la pauvreté et de l'exclusion sociale ainsi que la prolifération de maladies pourtant disparues depuis longtemps, c'est la dote nécessaire pour que les marchés puissent trouver une source de satisfaction.
Cette politique économique suicidogène n'est pas seulement contre-productive économiquement, dans le sens où les effets escomptés risquent de faire profil bas, mais elle l'est surtout politiquement et socialement.  L'endurance à souffrir par les peuples qui n'en demandaient pas tant va finir par s'essouffler par la force des sacrifices consentis, autant dans les portefeuilles que par une souveraineté populaire bafouée au nom du respect des traités construits en dehors d'elle. Les hommes ordinaires qui font la richesse d'un état-nation vont finir par se mobiliser pour dire stop à une Europe acitoyenne et austéritaire.
Le doute est forcément permis lorsque les sacrifices sont réalisés pour les beaux-yeux des créanciers sans la moindre compassion pour les débiteurs.
Il faudrait peut-être rappeler à Madame Merkel que l'origine de l'explosion des déficits publics et des dettes publiques des états depuis 2008 n'est pas due à une dérive soudaine des finances provoquées par une mauvaise gestion des états de leurs portefeuilles. Non, non. Souvenez-vous : les états ont joué les pompiers pour socialiser les pertes privées des banques et des institutions représentatives des marchés  et récoltent en retour une fessée par les marchés eux-mêmes. On pourrait toujours palabrer sur l'absence de contreparties (hausse des fonds propres et des réserves obligatoires, priorité au financement de l'économie réelle, séparation des activités de crédit des activités spéculatives, limitation des rémunérations extra-salariales et j'en passe) réclamées par les états pour être venus à la rescousse des marchés financiers. Soit ! Mais tout de même, l'hôpital s'est moqué de la charité publique ! Il est donc grand temps de taper du poing sur la table et retrouver une véritable souveraineté étatique où les politiques économiques pourront enfin être discutées et non décrétées par des traités. C'est en cela que le protectionnisme raisonné constitue une opportunité pour sortir les peuples européens de la crise.
 
II-                  Une voie de sortie : le protectionnisme 
 
« Il est sûrement préférable de s'apercevoir des impossibilités d'union que de s'entêter dans une possibilité qui n'existe qu'à l'état de fantasme comme on le fait actuellement »[2] clame à raison l'économiste Frédéric Lordon dans son dernier ouvrage. Désobéir à l'Union Européenne néolibérale implique de rompre avec celle-ci et de reconstruire une nouvelle communauté européenne en dehors de son bourreau qu'est la finance actuelle.
Tout d'abord, il faut rappeler que les v½ux des européistes les plus convaincus qui pensent naïvement que l'Union européenne peut être reconstruite en un week-end avec de meilleures intentions sur la régulation de la finance bancaire et des marchés dans le financement des déficits publics des états ; ce ne sont que fantasmes. En effet, même à supposer l'éventualité de cette réunion,  le réveil en début de semaine risque d'être douloureux pour les états dans la mesure où les créanciers les sanctionneront en relevant les taux d'intérêt sur le marché secondaire des titres publics. Les tenants du capital n'apprécient guère que leur pouvoir de décision soit remis en question et lutteront pour que ce type de projet soit mort-né.
La seule issue possible pour que la voix du peuple puisse se faire entendre est de fixer un  horizon fini à la délibération collective sans que celle-ci se heurte aux traités européens en vigueur ou a un accord impossible entre l'ensemble des états membres. En d'autres termes, la souveraineté populaire a d'autant plus de chances d'être effective qu'elle s'exerce à l'intérieur d'un état dans la mesure où les relations d'interdépendances entre les citoyens sont les plus étroites. Ce retour au protectionnisme est l'unique chemin empruntable afin de remplacer la gouvernance des technocrates. La substitution du gouvernement par le peuple et pour le peuple à la gouvernance par les technocrates et pour les marchés  passe inéluctablement par le retour en force de l'état-nation. Cette idée évincée des médias et de la politique permettrait au débat collectif de retrouver une certaine étoffe puisque l'on serait en mesure de discuter de la forme que doit prendre la politique budgétaire et monétaire pour retrouver une croissance de la richesse nationale et des emplois.
Cependant, le protectionnisme ne pourra avoir lieu que par la force des choses et non par un accord entre les états membres de l'UE. La Grèce, l'Italie, l'Espagne ou Le Portugal sont les pays les plus durement touchés par la crise. L'un d'entre eux refusera le diktat de la commission européenne et décidera de jouer cavalier seul en sortant de la zone euro. Cet état refusera de rembourser les créanciers qui ont investi dans sa dette publique comme l'a fait l'Argentine en 2002 et abandonnera l'euro pour retrouver sa monnaie nationale. Ainsi, cet état récupérera sa banque centrale et pourra financer temporairement le reste de ses dettes par l'injection de liquidité supplémentaire. De même, il pourra manipuler son taux de change dans le but de retrouver une certaine compétitivité-prix grâce à la dévaluation de la monnaie nationale et éviter la dévaluation interne actuelle qui est celle de la pressurisation des salaires à la baisse. Cet état pourra parallèlement à cela se prémunir contre la sortie de ses capitaux en contrôlant les mouvements de ces derniers. 
Ce plan ambitieux doit s'accompagner d'une réglementation du secteur bancaire. L'état peut nationaliser les banques commerciales afin qu'elles se concentrent sur le financement des activités locales destinées à des hommes ordinaires au lieu de se tourner vers des activités spéculatives très souvent génératrices de déséquilibres pour l'économie réelle. Et comme on sait que des banques commerciales gérées par un état engendrent des inconvénients, celles-ci peuvent à long terme être gérées par l'ensemble des parties prenantes : des chefs d'entreprise, des financiers, des clients, des représentants des collectivités locales et étatiques, des créanciers.
 
Le chemin de la solidarité européiste et internationaliste passe par ce retour au national mais ne saurait constituer son point d'achèvement le plus total. En effet, il est possible d'instaurer une Europe sociale réellement démocratique à condition de renforcer les interdépendances entre les états-nations mais pas de n'importe quelle manière. Instaurer une Europe de la paix n'implique pas d'accepter toutes les conditions allemandes et des marchés comme la concurrence libre et non faussée ou l'orthodoxie monétaire. Au contraire, elle doit pouvoir se fonder sur une délibération démocratique sur la politique économique à mener et sur la préservation d'intérêt supérieur : les échanges de biens et services, les mouvements de touristes, d'étudiants, de chercheurs et de favoriser les interdépendances culturelles entre les peuples au sens large.
Plier la volonté d'un état en particulier à la loi de la majorité européenne nécessite la constitution d'une communauté où le divers puisse être placé sous le commun. Dans l'imaginaire collectif des peuples européens, la souveraineté populaire est partagée comme un affect commun. Celle-ci sera d'autant plus susceptible d'émerger à une échelle plus vaste qu'une institution totale incarnée par la monnaie commune sera instaurée et partagée entre les pays membres. Plus précisément, la monnaie commune dépassera le cadre de la monnaie nationale tout en se débarrassant  des plaies de la monnaie unique. Celle-ci  restaure la possibilité d'ajustement de change tout en évitant l'instabilité d'un système de monnaies nationales séparées. En d'autres termes, la monnaie commune aurait comme vertu de pouvoir dévaluer les dénominations nationales (exprimée selon une parité fixe avec l'euro qui lui-même reste convertible sur les marchés contre toutes les devises externes) en cas de déséquilibres des échanges extérieurs selon des processus politiques soustraits aux influences déstabilisantes des marchés puisqu'ils ont été supprimé à l'intérieur de la zone. Cette monnaie commune pourrait permettre aux états membres de la communauté européenne de dévaluer leurs dénominations nationales en cas de déséquilibres des échanges extérieurs.
Prenons un exemple concret, la France qui dispose du Franc-euro connait un déficit commercial de 3% de son PIB dans sa balance courante alors que l'Allemagne qui détient du Deutschemark-euro  connait un excédent commercial qui dépasse 5% de son PIB. Dans cette situation fictive au sein de la monnaie commune, il est possible pour la France de dévaluer sa monnaie et pour l'Allemagne de la réévaluer au sein d'une négociation politique et à travers le guichet de la BCE et non pas à travers le marché des changes intra-européens qui pourrait être déstabilisant dans ce réajustement. En cas d'une attitude récalcitrante de l'Allemagne qui ne voit pas son intérêt personnel dans une réévaluation alors il est possible pour une institution supra-étatique et européenne de régler de manière discrétionnaire le différend dans le sens de la préservation de l'intérêt commun.   
L'avantage de l'ajustement des changes est qu'il procure une convergence des économies nationales en l'absence de transferts budgétaires puissants et de mobilité de la force de travail.
Enfin, pour limiter les interdépendances financières, chaque état doit pouvoir financer son économie et ses déficits publics par le crédit bancaire au sein du marché interbancaire et par les diverses procédures de fourniture de liquidité de la banque centrale. Chaque état doit compter sur son épargne nationale en priorité pour financer ses déficits publics et limiter le recours à la création monétaire qui peut créer de l'inflation en cas de plein emploi des capacités de production.
 
Conclusion :
 
Pour sortir de l'Union Européenne et ne pas soutenir les politiques d'austérité qui saignent chaque jour les peuples européens en crise, l'abstention est le meilleur moyen afin d'envoyer un signe de soutien aux populations opprimées et de refus des décisions émises par les technocrates européens. Elle doit être politiquement reconnue comme un désaveu de la gouvernance européenne par des traités néolibéraux en faveur des acteurs de la finance internationale. Le refus d'utiliser son vote pour élire des représentants dans un parlement sans pouvoir de décision c'est s'opposer aux thèses néolibérales sans considérations sociales.
 
L'Europe sociale n'émergera pas la construction actuelle de l'Union. Au contraire, la solidarité européenne doit accepter une phase préalable et transitoire de protectionnisme donnant toute sa consistance à la souveraineté du peuple avant de construire ses bases à une échelle plus vaste.
 
Désobéir à l'Union européenne pour reconstruire des états forts où le peuple pourra se faire entendre n'implique pas la haine de ses voisins frontaliers.
 
Elle est, au contraire, la base nécessaire pour construire une Europe sociale et solidaire.
 
JEREMY GALET
 

[1] Projet OMT : Programme de rachat des titres de dettes publiques sur le marché secondaire par injection de liquidités de la BCE permettant de réduire les taux d'intérêt sur la dette publique.

[2] F. Lordon : la malfaçon (2014)

Tags : élection européennes 2014, austérité, tendance/actu
​ 0 | 1 |
​
0
Commenter

#Posté le dimanche 18 mai 2014 07:49

  • Amis 0
  • Tweet
  • Commentaires
  • Kiffs
  • Remix

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.80.123.20) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

LordShion, Posté le vendredi 23 mai 2014 06:07

https://www.youtube.com/watch?v=UPpXKtSJcRI
https://pbs.twimg.com/media/BoR0Ye2CYAANsZX.jpg


RSS

Article précédent

Article suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Aide
    • Signaler un abus
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tito Street
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile